A contre-courant de ses récentes prises de position, le 24 avril 2008, lors d’une interview présidentielle diffusée sur toutes les chaines, il réaffirmait être «favorable au droit de vote de étrangers aux élections locales à titre intellectuel» mais il regrettait de ne pas «avoir de majorité pour le voter».
Le 25 octobre 2005 sur France 2, il affirmait : «je suis favorable au droit de vote aux élections municipales des étrangers résidant en France depuis plus de 10 ans, respectant nos lois, payant leurs impôts et ayant des papiers.»
En 2001, dans «Libre» (Fixot Editions), il écrivait : «j’avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux. À compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois, où ils vivent sur notre territoire depuis un temps minimum, par exemple de cinq années, je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher de donner une appréciation sur la façon dont est organisé leur cadre de vie quotidien.»